DES-IDENTIFICATION EGOTIQUE : 3 premières étapes

Introduction

S’identifier à ses pensées et émotions revient à se confondre avec elles : « Je suis en colère », « Je suis triste », « Je suis nul ». Dans cette confusion, nous ne faisons plus la différence entre l’état que nous vivons et notre véritable nature. Pourtant, cette fusion est la source de bien des souffrances. Heureusement, il est possible de s’en libérer. Et cela commence par une démarche simple mais puissante : « DES-IDENTIFICATION EGOTIQUE : 3 premières étapes »

Les 3 premières étapes de la des-identification égotique

1. Observer sans juger

La première étape consiste à développer une conscience témoin. Il s’agit d’apprendre à observer ses pensées et émotions sans s’y accrocher, ni les repousser. Un peu comme regarder des nuages passer dans le ciel. Cette posture d’observateur crée une première distance, un espace où je peux dire : « Il y a de la colère en moi » au lieu de « Je suis en colère ».

2. Nommer l’émotion ou la pensée

Mettre un mot sur ce que l’on ressent permet de désamorcer l’identification. Dire à soi-même : « Je ressens de la peur » ou « Une pensée de doute surgit » amène un retour à soi. C’est un premier pas vers une prise de recul saine et bienveillante.

3. Ancrer une présence corporelle

Ramener l’attention dans le corps – respiration, sensations physiques, posture – aide à ne pas se laisser emporter par le flot mental. Cela reconnecte à l’instant présent et à une base de stabilité. Le corps devient un allié pour sortir du mental et retrouver un état de présence neutre.

Conclusion sur la des-identification égotique et ses 3 premières étapes

La des-identification égotique  ne signifie pas fuir ou nier ce qui est ressenti, mais reconnaître que nous ne sommes pas limités à nos contenus mentaux ou émotionnels. En prenant cette juste distance, on accède à une forme de liberté intérieure. Et c’est là que commence une transformation en profondeur.

Si cela vous intéresse de favoriser l’application de cette démarche essentielle à votre bien-être :

« Du repli à l’éclosion »