IDENTIFIER SANS S’IDENTIFIER : LA clé de libération intérieure

IDENTIFIER SANS S'IDENTIFIER : LA clé de libération intérieure

IDENTIFIER SANS S’IDENTIFIER : LA clé de libération intérieure

Introduction

Notre esprit est en constante activité : une pensée surgit, une émotion l’accompagne, un souvenir réveille un jugement, et tout cela s’entremêle dans un flux difficile à interrompre. Très vite, ce que nous ressentons devient ce que nous sommes. C’est précisément là que commence la confusion : nous nous identifions à nos émotions, à nos pensées, à notre agitation intérieure. Pourtant, il est possible d’observer tout cela… sans s’y réduire. Cet article « IDENTIFIER SANS S’IDENTIFIER : LA clé de libération intérieure » vous dit tout…

Sortir de l’identificationIDENTIFIER SANS S'IDENTIFIER : LA clé de libération intérieure - Têtes tourmentées

“Identifier sans s’identifier”, c’est le premier pas vers la liberté intérieure. Cela ne signifie pas fuir ou nier ce qui se vit en nous, mais apprendre à faire une distinction claire entre l’expérience (ce qui se passe en nous) et l’identité (ce que nous croyons être). Ainsi, je peux dire : “Une tristesse est là”, plutôt que “Je suis triste”. Ce glissement subtil ouvre un espace de présence conscient, délié du mental réactif.
Pourquoi est-ce si difficile ?

Parce que notre ego se construit sur l’illusion que “je” est la somme de mes émotions, de mon passé et de mes pensées. Or, tant que je confonds mon identité avec ce flux changeant, je reste prisonnier·ère d’un dialogue intérieur souvent conflictuel. Il devient alors impossible d’agir en pleine conscience : je réagis plutôt que je ne choisis.

Comment identifier sans s’identifier et être libre intérieurement

L’observation attentive permet pourtant de voir qu’il y a, en chacun(e) de nous, un espace silencieux, immobile, lucide, capable d’accueillir l’émotion sans en être esclave. C’est ce que la pratique méditative vise à révéler : je ne suis pas la colère, mais celui/celle qui la voit. Cet espace n’a pas besoin de nom, ni de justification. Il est ce que nous sommes profondément, avant toute forme.
En pratique : un exercice simple

‍♀️ Lorsque vous sentez une émotion forte arriver, respirez profondément.
Nommez ce qui se passe : “Il y a de la peur”, “Il y a de la frustration”.
Observez la sensation dans le corps, sans étiqueter ni juger.
Rappelez-vous : “Je ne suis pas cette émotion. Elle me traverse.”

Cet exercice, répété régulièrement, amorce un décalage intérieur salutaire.

Éclairage sur le fonctionnement de l’ego :

CONDITIONNEMENTS MENTAUX

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